Le freelancing, un modèle déjà dépassé ?
Alors que tout le monde semble vouloir démissionner -entre "big quit" et "quiet quitting"- et aspirer à plus d'indépendance ou à un meilleur équilibre de vie pro/perso, le freelancing a plus que jamais le vent en poupe, avec une croissance de +110% en 10 ans (source : Statista).
Pourtant, le freelancing n'est pas une panacée et plusieurs voix s'élèvent pour dénoncer les effets pervers de ce mode de vie et de travail :
- Le modèle économique du freelancing, reposant sur la vente du temps, pousse à la productivité toxique, au stress, voire au burn-out, comme me l'indiquait Laetitia Vitaud dans Le Board, entreprendre bien entouré·e :
- Entre travail en indépendance, en remote et sur des missions ponctuelles, le freelancing est aussi un mode de vie souvent solitaire : 65 % des freelances sont régulièrement en télétravail.
- Avec l'essor du freelancing, la concurrence s'intensifie et les freelances doivent redoubler d'efforts pour trouver leurs clients et rendre leur business rentable et pérenne : comment rester visible dans une marée de profils similaires ?
Rien qu'en France, on dénombre +240.000 profils de freelances sur Linkedin (source : recherche Sales Navigator - octobre 2022).
Alors, quelle organisation imaginer pour sortir de l'engrenage du travailler plus gagner plus ?
Comment réussir à passer à l'échelle quand on est entrepreneur·e individuel·le ?
Une nouvelle forme de freelancing est possible, pour sortir de ces contradictions et développer un modèle rentable sur la durée.
Ce modèle, c'est le modèle de l'hyperfreelancing, ou solopreneur·e.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Comment devient-on un·e hyperfreelance ?
- Sommes-nous tou·tes des hyperfreelances en puissance ?
Le solopreneur, le freelance qui s'affranchit de la contrainte du temps
L'hyperfreelancing est un concept qui a émergé aux USA et qui s'est popularisé avec la montée en puissance de l'entrepreneuriat.
A la différence du freelance, l'hyperfreelance -ou solopreneur·e- ne vend pas que son temps.
Il développe une véritable entreprise qui lui permet de passer à l'échelle tout en restant seul·e à la barre.
Le business modèle classique de l'hyperfreelancing repose sur 3 activités :
- Le consulting : la vente d'une prestation intellectuelle au temps passé
- Le produit : créer un produit, sur la base de ses compétences
- L'éducation : développer une formation, pour rendre cette compétence accessible au plus grand nombre
Cet article résume le concept et les bénéfices de ce business modèle.
Un modèle déjà assez répandu dans l'univers du freelancing et qui peut-être selon moi encore optimisé, en prenant en compte quelques évolutions culturelles et technologiques récentes.
Devenir un·e hyperfreelance en 4 étapes
En m'appuyant sur mon expérience personnelle de solopreneure et les 250 épisodes que j'ai réalisés en 2 ans de podcasting avec Le Board, entreprendre bien entouré·e, j'ai développé une méthode en 4 étapes pour rendre son activité d'indépendant·e plus performante, durable et agréable.
C'est ce que j'appelle la palette du solopreneur : 4 étapes nécessaires pour s'émanciper des contraintes du freelancing classique et développer un modèle performant et épanouissant sur la durée.
Je vais vous décrypter chaque étape de cette méthode dans cet article.
Et si vous souhaitez aller plus loin, n'hésitez pas à télécharger l'accélérateur solopreneur·e, mon kit de formation et d'exercices conçu pour vous aider à passer ce cap.
Etape 1 : l'expertise
La première étape de l'hyperfreelance, c'est déjà d'être un freelance reconnu sur son marché pour une expertise métier demandée et rentable.
Et pour cela, il faut commencer par développer une expertise métier que l'on peut vendre "au temps passé", qu'il s'agisse d'une prestation intellectuelle, d'une prestation de conseil, de coaching, ou de formation.
Par exemple, j'étais directrice commerciale en grands groupes avec une forte expertise commerciale. Quand je suis devenue freelance, j'ai donc naturellement proposé :
✔️ des services de head of sales externalisée aux start-up
✔️ des services coaching ou formation commerciale aux grands groupes ou entrepreneur·es
Si tu ne t'es pas encore lancé·e et si tu ne sais pas quelle expertise exercer en tant que freelance, je te conseille d'écouter cette mini-série dédiée :
Mais attention, ce n'est pas le tout d'avoir une expertise "lamba".
L'hyperfreelance se distingue par son hyper-exertise.
Idéalement une compétence rare, située dans un marché en forte croissance, potentiellement pénurique.
C'est pour ça que pour ma part, je suis passée de head of sales freelance dans les start-up à head of partnerships dans le web3, un secteur où la demande est très forte et les talents encore rares.

Si tu veux faire appel à mes services, c'est par ici :
Développer une expertise solide et rare va donc te permettre de poser les bases de ton organisation d'hyperfreelance.
Grâce à cette expertise de niche, tu vas :
- générer des revenus rapidement, pour pouvoir te dégager du temps à consacrer aux autres étapes qui t'aideront à devenir un hyperfreelance
- muscler tes compétences, ce qui augmentera encore ta désirabilité et donc ta valeur sur le marché
- engranger des références pour devenir un·e expert·e reconnu·e, ce qui te servira dans les prochaines étapes
- développer un réseau -et un début de communauté- qui te servira à trouver tes prochains clients
- gagner en efficacité pour devenir plus rentable
Un max d'avantages, donc, qui sont pour beaucoup amplement suffisants pour mener une vie de freelance épanoui·e.
D'ailleurs, je n'oblige personne à devenir hyperfreelance : pendant un temps, cette organisation m'a même largement suffie.
Mais cette dépendance au temps facturé m'a aussi rapidement stressée, en tant que freelance.
Je l'ai ressentie quand j'ai vécu mon premier été, avec un mélange de missions clients qui se mettent en pause estivale, et les vacances à poser avec le stress de ne plus pouvoir travailler ou facturer.
Je me suis alors rendue compte de effets pernicieux de l'activité d' "expertise" :
🛑 Quand 100% de tes revenus viennent de la vente de ton temps, tu stresses au moindre arrêt de travail : vacances, baisse de régime, congé maternité, enfant malade etc.
🛑 Quand tu vends ton temps, tu es limité·e par ton temps disponible : à part si tu augmentes tes tarifs (ce que tu ne peux pas faire indéfiniment), tu es mathématiquement capé·e à un certain niveau de chiffre d'affaires.
🛑 Quand tu es entrepreneur·e, tu es limité·e par ton temps facturable : même si l'administratif en tant que freelance est limité, tu dois tout de même consacrer un temps incompréssible à la gestion de ton entreprise (comptabilité, facturation...). Pour ma part, j'ai estimé que cela réprésentait au moins 20% de mon temps de travail.
🛑 La vente du temps, ce n'est pas viable à long terme : parce qu'à force de gagner en expérience et d'augmenter ton TJM, tu deviens trop cher·e par rapport à ton marché et donc moins compétitif.
Et puis, la discrimination et le jeunisme ne touchent pas que les salarié·es.
Qui va avoir envie de m'embaucher en freelance quand j'aurai 60 ans ?
🛑 Enfin, quand on vend son temps, c'est quasi impossible de lisser ses missions et ses revenus : on a souvent plusieurs rush clients en même temps - ou au contraire plusieurs clients qui se désistent, et dans les deux cas, c'est le stress !
⚠️ D'autant que le risque de défaut de paiement est élévé que quand on vend des produits en carte bancaire.
Alors, que faire pour sortir de l'engrenage de la vente du temps ?
Mon conseil ?
Ajouter des briques à ton business modèle pour le rendre encore plus rentable, scalable et surtout : durable.
Ajouter des couleurs à ta palette de solopreneur·e
Etape 2 : le média
Pour cette deuxième brique de l'hyperfreelancing, je te propose un outil qui va potentiellement t'apporter de nouveaux revenus mais aussi venir alimenter tes autres activités.
Cette brique, c'est la création d'un média.
Je ne parle pas de créer forcément un journal ou une chaîne de TV.
Un média, ça peut tout à faire être un podcast, un blog, une newsletter, des posts sur Linkedin ou un compte Tiktok.
Le principe : te faire connaître en ligne sur ton expertise et développer une audience que tu pourras ensuite "monétiser" :
- Soit parce que cette audience sera composée de tes futurs clients ou prescripteurs
- Soit parce qu'elle intéressera des annonceurs (sponsor, publicité)
Monter son média, c'est atteignable. Voici quelques exemples de médias créés par des hyperfreelances, en parallèle de leur activité de conseil :
- Le podcast Shortcut, le podcast sur le freelancing, imaginé par Cédric Costa dont la première saison avait été sponsorisée par l'entreprise Numbr
- Les posts Linkedin de Pauline Vettier, qui lui permettent de trouver ses prochains clients en freelance dans le marketing B2B
- Le YOLO Report de Yoann Lopez, qui lui a donné l'idée de Snowball, sa newsletter sur les finances perso
D'ailleurs, faire du "build in public", c'est-à-dire partager les coulisses de son aventure entrepreneuriale, est souvent une excellente façon de commencer son média.
Si tu veux comprendre quelles techniques utiliser, je te conseille d'écouter la mini-série enregistrée avec Pauline Vettier sur ce sujet :
Et si tu es intéressé·e par l'idée de monétiser ton audience via le sponsoring, je te mets ici le lien vers le dossier de partenariat de mon podcast, Le Board, entreprendre bien entouré·e, qui pourra sans doute te donner des idées :
Enfin, créer un média ne va pas te rapporter "que" de la visibilité, des clients, ou potentiellement de l'argent. Il va aussi te permettre de te former et d'améliorer tes compétences chaque jour, un actif non négligeable pour rester un·e (hyper)freelance au top !
Par exemple, grâce au Board, j'ai enregistré plus de 250 épisodes de podcast et reçu plus de 100 expert·es qui m'ont donné chaque semaine des conseils inestimables pour booster mon solo-business.
Imagine les compétences que j'ai engrangées -et les $ que j'ai économisés en coaching et en formation- grâce à eux/elles !
Donc pour résumer, à ce stade de l'article, tu as construit :
✔️ ton expertise
✔️ ton média
Tu es prêt·e pour rajouter un troisième étage à ta fusée d'hyperfreelance : le produit.
Etape 3 : le produit
Maintenant que les 2 premières briques de l'hyperfreelance sont installées, on peut passer à l'étape reine dans le passage à l'échelle du solopreneur : la productivisation.
Ou l'art de transformer une prestation intellectuelle "time-bounded" (liée au temps de l'entrepreneur·e) en un produit "scalable" (c'est-à-dire : qui peut se vendre nuit et jour, même quand tu dors).
Bon, évidemment, c'est un peu une chimère 🦄
Parce qu'AUCUN produit ne se vend "tout seul", sans un certain niveau d'investissement, en temps ou en argent.
Par exemple, pour vendre une formation en ligne, tu dois quand même passer pas mal de temps à la construire, puis à en faire la promotion, sans oublier la mise à jour ou la relation client.
Néanmoins, la majeure partie d'une formation est scalable : tu ne "dépenses" pas plus de temps à la produire si cette formation est suivie par un élève ou par 10.000 !
Quel type de produit "scalable" créer quand on est freelance ?
Tu veux créer un produit mais tu ne sais pas lequel ?
Voici quelques idées en partant de mon exemple avec Le Board.
Idée 1 : un produit physique : un livre, un goodie.
Par exemple, je pourrais créer un mug ou une casquette du Board et la vendre sur une boutique en ligne.

Bon désolée de te décevoir, ce mug est une édition unique, car je n'ai pas l'âme d'une e-commerçante. Mais qui sait, si le podcast fait un million d'écoutes, peut-être que je me lancerai dans la production à grande échelle ?
Idée 2 : un produit digital : logiciel, ebook, formation en ligne.
L'avantage : pas de stock, pas de coup de fabrication, une marge maximale.
Moi, c'est l'option que j'ai choisie. Aussi parce qu'elle me semblait plus adaptée pour aider mes auditeurs - qui ne m'ont pas attendue pour avoir de beaux mugs.
Quel produit digital créer ?
L'idée : transformer son expertise en produit digital
Par exemple :
- Vends ta méthode, sous la forme d'un ebook ou d'une formation en ligne
- Vends tes outils : un template Notion par exemple, ou un Google Sheet
- Vends un abonnement : à une newsletter ou un podcast payant, à ta veille, à une communauté privée d'entraide (via un NFT par exemple)
- Vends un NFT : accès à un club, ou NFT collector comme moi avec mes NFT du Board
- Franchise ton business : mets au profit d'autres entrepreneur·es tes méthodes, tes outils, ou ta marque pour qu'ils développent leur propre clientèle en échange d'un pourcentage de leur chiffre d'affaires.
Pour ma part, j'ai mis du temps avant d'aboutir à mon idée de produit digital et finalement j'ai trouvé le format qui me convient bien et qui apporte un maximum de matière aux solopreneur·es, freelances ou podcasters.
J'appelle ça les "accélérateurs" et voilà de quoi ça se compose :
✔️ une formation sur Notion où je livre en mode express - et sans délayage - toute ma méthode et tous mes tips. Parce que j'ai horreur des formations vidéos où on passe 2h à regarder un film pour apprendre 3 trucs...
✔️ un ensemble de templates Notion personalisables duplicables en 1 click pour organiser rapidemenet ton solobusiness dans ton propre espace
✔️ des exercices à faire, pour passer du concept à la réalité
✔️ une formation audio pour aller plus loin
✔️ l'accès à une communauté privée sur Discord
✔️ la validation des compétences par l'octroi d'une certification NFT
Je te présente les coulisses de ma création de produit en vidéo :
L'exemple des formations
Une autre idée de produit qui peut être intéressante pour toi, à la lisière entre le conseil et le produit : la formation ou la conférence.
En effet, si tu crées une formation ou une conférence :
✅ le contenu de ta formation ou conférence est "scalable" : tu l'as travaillé une fois, et tu pourras le réutiliser autant de fois que tu animes la conférence.
🛑 Seul le temps d'animation (et de marketing) n'est pas scalable : tu dois reproduire l'opération pour chaque client.
A moins que tu ne trouves quelqu'un pour sous-traiter cette exécution ?
C'est ce qu'on va voir avec la 4e brique de l'hyperfreelancing : la communauté.
Qui va aussi te permettre de créer un formidable marché pour vendre tes produits.
Etape 4 : la communauté
La communauté est un asset encore peu connu -et sous-utilisé- des entrepreneur·es, notamment des solopreneur·es ou freelances.
Pourtant, la communauté, c'est l'une des briques les plus distinctives des hyperfreelances - et même si elle demande un effort conséquent au départ, l'une des plus rentables.
La communauté va avoir plein d'avantages pour ton activité de freelance :
✔️ Une communauté te permet d'apprendre plus vite : en rencontrant tes pairs plus expérimentés, ou en t'entourant de profils complémentaires, tu vas apprendre et progresser à vitesse grand-V.
✔️ Une communauté va t'aider à trouver des clients, en te recommandant auprès de tes clients cibles.
✔️ La communauté va t'ouvrir des possibilités de revenus complémentaires : via l'apport d'affaires, l'affiliation, ou même la vente de produit ou de NFT, comme les NFT que j'ai créés pour Le Board :
Autre avantage de la communauté ?
T'aider à gagner en efficacité dans ton organisation de freelance.
Comment ?
En transformant ta communauté en membres actifs de ton entreprise :
1️⃣ Les apporteurs d'affaires
Les membres de ta communauté peuvent t'apporter des clients sur un plateau.
Par exemple, si tu fais partie d'un collectif de freelances.
Par exemple, quand je me suis formée au web3, j'ai rejoint le collectif Fleet.
Grâce à ce collectif, j'ai :
✔️ développé de nouvelles compétences qui m'ont permis de pivoter mon activité de freelance vers une activité encore plus experte et rémunératrice
✔️ rencontré plein de solopreneur·es / freelances qui sont devenus des auditeurs·trices du Board et même des acheteur·ses des NFT ou des accélérateurs
✔️ j'ai créé un nouveau média, le Fleet Podcast, que j'ai réussi à sponsoriser, ce qui m'a permis une diversification de mes revenus
✔️ et surtout, je récupère 10% du chiffre d'affaires facturé par le collectif par client apporté
Bref, ce n'est pas parce que tu t'auto-suffis en termes de chiffre d'affaires que tu n'aurais pas d'intérêt à rejoindre un collectif.
2️⃣ Les ambassadeurs
Les membres de ta communauté peuvent t'apporter de la preuve sociale et être tes meilleurs ambassadeurs, par exemple en postant sur leur réseau sociaux un message de soutien ou de recommandation.
Exemple de post de soutien sur Linkedin de la part de ma communauté :
3️⃣ Les aides de camp
Si tu veux aller plus vite en tant que solopreneur·e, tu peux aussi faire appel à d'autres freelances pour déléguer ou sous-traiter.
Pour ma part, je délègue :
▪️Ce que je fais mal ou que je déteste : genre, la compta ☠️
▪️Ce que quelqu'un fait mieux que moi : par exemple, le montage de mes podcasts.
▪️Ce que je n'ai pas le temps de faire : par exemple, la rédaction d'articles SEO.
▪️Ce que je ne sais pas du tout faire : j'ai déjà fait appel à d'autres freelances pour m'aider sur des missions clients sur des secteurs ou outils spécifiques, ou bien fait appel à un vidéaste.
Exemples de missions délégables :
- Gestion administrative et facturation, avec un·e assistant·e virtuel
- Gestion des réseaux sociaux ou de la communauté, avec un·e community manager
- Gestion de business en ligne, avec un·e office manager
- Seo, rédaction, avec des rédacteurs·trices spécialisé·es
- Production audio, vidéo, montage, avec des spécialistes médias
4️⃣ Le board
La force de l'hyperfreelance ? S'entourer comme s'entourerait un start-uper ou un·e dirigeant·e d'entreprise !
Pour ce faire, je te conseille de te constituer un Board of Advisors personnel.
Un comité d'expert·es (entre 3 et 6 personnes) pour te conseiller dans ton business.
Si tu veux savoir comment te constituer ce board, qui mettre dedans, je te conseille cette excellente mini-série avec Célia Stenger :
5️⃣ Les franchisés
Si, malgré ton excellente organisation et tes prix élevés, la demande client excède encore tes capacités d'execution, pourquoi ne pas passer le relais à d'autres freelances pour t'épauler ?
Moyennant une commission d'apport d'affaires (souvent située autour de 10%).
Ou carrément en mettant tes outils, ta marque et tes méthodes au service d'autres freelances, en échange d'un % de leur chiffre d'affaires, via un contrat de franchise.
Je ne me suis pas encore lancée, mais j'étudierai prochaînement le sujet de la franchise dans le podcast alors :
L'hyperfreelancing flywheel : le cercle vertueux du solopreneuriat
On vient de voir les 4 paliers qui vont t'aider à devenir un hyperfreelance ou solopreneur rentable :
D'ailleurs, comme on l'a vu précédemment, la beauté de ce modèle est que chaque dimension renforce les autres.
Et que la combinatoire de plusieurs activités va carrément te rendre inimitable sur ton marché - et donc inatteignable par la concurrence !
Par exemple, si tu utilises ton expertise métier pour devenir un média de référence sur ce sujet, tu développeras une forte influence qui renforcera ta valeur sur le marché.

Si tu dispose d'un produit pertinent et d'une communauté engagée et d'une audience médiatique, tu pourras générer des revenus complémentaires "passifs".

Et si sais t'entourer de profils experts complémentaires au tien, tu pourras déléguer certaines actions pour préserver ton temps et devenir encore plus efficace et performant·e.

Alors, intéressé·e par ce business modèle d'hyperfreelance ?
Les qualités pour devenir un·e hyperfreelance
Sur le papier, l'hyperfreelancing, ça a l'air pas mal.
Mais on va pas se mentir : ça demande aussi pas mal d'efforts, par rapport au modèle de freelancing "classique".
Comment savoir si ce modèle est fait pour toi ?
J'ai remarqué plusieurs qualités ou compétences qui pourront t'aider dans cette démarche, si tu veux te lancer.
La polyvalence
Être hyperfreelance, c'est gérer plusieurs activités différentes. C'est ce que j'appelle le muti-casquetting !

Avoir un média, répondre à sa communauté, participer au collectif, designer des produits digitaux, vendre différents types de produits, organiser toutes ses activités... Moi, j'adore, mais c'est vrai qu'on peut vite avoir le tournis et ne plus savoir où donner de la tête.
J'ai remarqué que les profils polyvalents ou slashers apprécient particulièrement ce modèle.
Les profils de type manager généraliste ou dirigeant·e sont également très performants dans ce modèle, grâce à leur connaissance de plusieurs domaines d'activité dans l'entreprise (finances, RH, produit...).
⚠️ Attention toutefois à ne pas trop se disperser, en se fixant des priorités via des OKR par exemple ou via une roadmap.
L'auto-discipline
Quand tu es solopreneur·e, tu es tout·e seul·e à pouvoir te motiver. Alors une bonne dose d'auto-discipline est nécessaire.
Pour réaliser les activités que tu aimes moins.
Mais aussi, parfois, pour limiter ton temps sur les activités que tu adores 🤷♀️
Ou pour "sacrifier" un peu de temps "facturable" afin de l'investir dans la construction de tes futurs produits par exemple, ou l'animation de ta communauté.
La relation
Difficile de construire un réseau, une communauté et un entourage performants sur lequel s'appuyer (ou monétiser) si on n'apprécie pas un minimum l'intéraction : avec ses clients, avec ses pairs, avec les membres de son audience ou sa communauté.
Ours·e mal léché·e, s'abstenir 🐻
La vente
Si tu développes plusieurs produits, ou si tu veux monétiser ton média, tu vas devoir engager des efforts commerciaux / marketing / de promotion.
Appelle-ça comme tu veux, moi je regroupe ça sous le terme de compétences de vente.
Et pour accompagner de nombreux founders de start-up chaque année en tant que prof & coach chez Willa, force est de constater que ce n'est pas le "dada" de tou·tes les entrepreneur·es.
5 ressources pour devenir un hyperfreelance
Alors, cet article t'a plu ?
Si tu veux aller plus loin sur le concept d'hyperfreelance / solopreneur·e, voici mes 5 ressources préférées :
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🔥 Découvre l'accélérateur solopreneur·e, un ensemble de templates Notion & de formations audio que j'ai construit pour t'aider à passer de freelance qui vend son temps à solopreneur·e qui scale.
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💬 Ecoute notre échange sur l'hyperfreelancing et le futur du travail (qui sera freelance, forcément !) avec Sarah & Carlos sur Silicon Carne :
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